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L'argent
colloïdal et la "crise
des antibiotiques"
Avec plus de 125 000 sites internet où il
est question de lui, l'argent colloïdal fait incontestablement partie des succès actuels en matière de produits
de santé, du moins aux États-Unis.
Quelle est donc la raison de cet engouement ?
Tout
simplement les étonnantes
propriétés de
ce produit : il élimine un très grand nombre
de bactéries
pathogènes, y compris des souches résistantes
aux antibiotiques, ainsi que bon nombre de virus et de parasites.
Il n'engendre apparemment pas de souches résistantes.
Préparé et administré correctement,
il ne présente aucune toxicité et ne produit aucun effet secondaire.
Serait-ce donc le dernier médicament "de pointe" inventé par
la science moderne ? Pas
exactement, puisqu'on peut même le fabriquer chez soi pour
un prix de revient très modique et
que l'usage médical de l'argent métallique remonte à la
plus haute antiquité ! Dans la première
moitié du XXe siècle, ce fut même l'un des
médicaments les plus employés, en particulier
contre tous les types d'infection. Ce qui est nouveau par contre,
ce sont les techniques constamment
affinées avec lesquelles il est produit depuis quelques
années et qui lui confèrent un degré d'efficacité et d'innocuité inconnu jusqu'alors.
Au fait, de quoi s'agit-il exactement ?
Simplement de particules d'argent en suspension ou dissoutes
dans de l'eau distillée.
Mais ce ne sont pas des particules tout à fait ordinaires,
puisque dans les meilleurs produits actuels,
elles "atteignent" des tailles inférieures
au nanomètre, c'est-à-dire au millionième
de millimètre
! Des particules de cette taille ultramicroscopique sont
capables de pénétrer à l'intérieur des cellules et d'y détruire les virus qui s'y trouvent
cachés.
L'intérêt majeur et l'importance cruciale d'un
tel produit à notre époque sautent aux yeux
quand on examine la situation critique de la médecine
moderne dans sa guerre contre les micro-organismes pathogènes.
Les succès foudroyants remportés
initialement par les antibiotiques avaient
laissé croire que les maladies infectieuses allaient à jamais
disparaître de la surface
du globe. Mais avec l'apparition de souches résistantes
(au Japon, dès la fin des années 50), puis avec la généralisation progressive de ce
phénomène, il a fallu finalement déchanter.
Au point même qu'on en est venu à parler d'une
véritable "crise
des antibiotiques".1 Leur prescription
abusive (par exemple pour des affections virales sur lesquelles
ils n'ont aucun effet), leur mauvais emploi
(traitement trop court ou trop prolongé),
la présence de traces d'antibiotiques
dans la chaîne alimentaire, tout ceci a contribué à l'apparition
de souches microbiennes capables de résister
aux antibiotiques. De plus, les effets secondaires des antibiotiques
affaiblissent le système immunitaire et créent souvent de nouveaux
problèmes, comme les myco-infections (Candida albicans).
Les germes devenus résistants peuvent transmettre
cette faculté à d'autres germes grâce à
des mécanismes de transfert de gènes. En outre,
ils parcourent de vastes espaces géographiques
et établissent ainsi des fiefs dans certaines parties
du globe. Est-ce à dire que nous allons
tout droit vers un scénario catastrophe dans lequel
des microbes devenus invulnérables
déciment l'humanité ? Les pessimistes pensent
que ce n'est pas impossible et certaines déclarations des experts ne sont guère rassurantes :
Je ne vois pas d'espoir à court terme d'obtenir de
nouveaux principes actifs antibiotiques,
dit André Klier, de l'Institut Pasteur.2 Aujourd'hui
toute homologation [de nouveaux
médicaments] nécessite un descriptif très
précis des mécanismes biologiques
impliqués, la simple innocuité ne suffit plus
aux autorités... Toutes ces molécules
d'avenir ne sont pas attendues avant dix ans.
En effet, la mise au point et la commercialisation de nouveaux
médicaments est une opération extrêmement
longue et coûteuse, si bien que le phénomène
de résistance semble prendre de
vitesse les scientifiques.
Selon
un rapport de l'American Pharmaceutical Association3 :
L'apparition de bactéries résistantes aux médicaments
se multiplie de façon alarmante.
Par exemple, le Centre pour le Contrôle et la Prévention
des Maladies estime qu'au cours des
cinq années écoulées, le taux
de résistance du streptocoque pneumonique à
la pénicilline s'est accru de plus de 300 % et la
résistance à la
cefotaxime de plus de 1000 %. Parallèlement à l'augmentation
des souches de bactéries résistantes aux
médicaments, on a constaté une augmentation
de la mortalité et de la morbidité dues
aux maladies infectieuses.Aux États-Unis,
la mortalité due aux maladies infectieuses
a augmenté de 58 % entre 1980 et 1992, malgré l'introduction
de nouveaux agents antibiotiques puissants.
Cette augmentation est due en partie au phénomène de résistance aux antibiotiques.
Aux États-Unis, [près de] 25 000 tonnes d'antibiotiques
sont prescrits chaque année, par
moitié pour l'homme et par moitié pour
l'agriculture et les animaux. Ceci correspond approximativement à [41 grammes] d'antibiotiques [par personne]
par année.
Considérer les antibiotiques comme des ''ressources
précieuses
et limitées'' est un changement d'attitude qui s'impose si l'on veut préserver
l'efficacité de ces agents.
Sinon, l'apparition d'organismes tels que Staphylo-coccus
aureus, possédant une résistance intermédiaire à la
vancomycine, menace de nous renvoyer à l'époque
antérieureà la mise au point des antibiotiques. L'utilisation
courante des antibiotiques chez les animaux a récemment été mise
en cause, du fait qu'une telle utilisation
semble bien favoriser la résistance aux antibiotiques utilisés
chez l'homme et pose donc un risque pour sa santé.
On a constaté que les organismes
résistants peuvent se transmettre
des animaux aux humains par contact
direct et par l'intermédiaire de produits
alimentaires d'origine animale. Un rapport
antérieur (juin 2000) publié par le Ministère
Santé américain4 dit en substance : Les
hôpitaux sont devenus un environnement fertile pour
les pathogènes résistants aux
médicaments. Le contact rapproché des malades
et l'usage intensif des antimicrobiens obligent les pathogènes à devenir résistants.
La résistance microbienne s'est manifestée
dès
l'introduction de la pénicilline voici près
de cinquante ans, avec l'apparition rapide d'infections
causées par le staphylocoque doré.
Aujourd'hui, les hôpitaux du monde entier se
trouvent confrontés à une crise
sans précédent due à l'apparition
et à la
dissémination rapides d'autres microbes résistants à un
ou plusieurs agents microbiens. En 1992,
des statistiques ont montré que plus de 13 000
malades sont morts aux États-Unis suite à des
infections provoquées par des souches
bactériennes résistantes aux antibiotiques.
De nouvelles études publiées par les CDC5 indiquent
une brutale augmentation des bactéries résistant
aux médicaments. Chaque année, on
estime que de 60 000 à 80 000 malades meurent
d'infections acquises à l'hôpital, et
que plus de 50 % de ces morts sont attribuables aux
souches bactériennes résistantes aux antibiotiques.
Ajoutez à cela l'apparition soudaine de virus
inconnus, telle la récente épidémie
de "pneumopathie atypique" qui a fait plus de
800 victimes et contre laquelle la seule
arme semblait être la mise
en quarantaine ! Et puis la menace d'un "terrorisme
bactériologique", dont les enveloppes "empoisonnées" aux
bacilles du charbon pourraient représenter un avant-goût !
Le hasard faisant parfois bien les choses, certains chercheurs
ont été amenés plus ou moins
fortuitement à redécouvrir l'argent colloïdal
jeté aux oubliettes dans les années quarante. Cependant, à l'heure
actuelle, la médecine orthodoxe
ignore à peu près tout de son existence ; les
laboratoires pharmaceutiques ne s'y intéressent
pas (vu qu'il ne peut être breveté) et le
perçoivent même comme un
dangereux concurrent susceptible de menacer directement
leurs intérêts financiers.
En effet, si par une étonnante ironie du sort,
c'était cette fois l'argent colloïdal qui devait
un jour supplanter les antibiotiques, cela priverait les
grandes entreprises pharmaceutiques d'une
source de revenus considérable. Plus inquiétant
encore, les instances administratives des
pays concernés, probablement de connivence
avec l'industrie pharmaceutique, tentent
par tous les moyens et avec une mauvaise foi évidente
de s'opposer à son utilisation età
la diffusion d'informations à son sujet.
Si bien que pour l'instant l'argent colloïdal a rejoint
l'arsenal des médecines dites "parallèles", ce
qui n'empêche pas certains scientifiques de déclarer
: « Avec la montée des bactéries résistantes
aux antibiotiques, l'argent va se retrouver dans la position
d'un médicament moderne, parce
qu'aucun organisme pathogène n'a réussi à acquérir
une immunité contre lui »6. Si
la lutte contre les microbes et l'infection constitue la
fonction principale de l'argent colloïdal, celui-ci a encore bien d'autres cordes à son
arc. Voici une liste partielle de ce qu'il peut accomplir
:
- Grâce à ses propriétés anti-inflammatoires
et immunosuppressives, il soulage immédiatement
brûlures, ulcères, allergies, piqûres
d'insectes, dermatites, hémorroïdes, etc.
- Il accélère la cicatrisation des brûlures
et des blessures.
- Il peut être incorporé dans la structure de pansements
extrêmement efficaces.
- Il favorise la régénération osseuse
et tissulaire.
- Il stimule le système immunitaire.
- Il contribue à la purification de l'eau et de
l'air.
- Il peut être utilisé comme désinfectant des
eaux usées et des piscines.
- Il peut être utilisé sur les plantes et
les animaux.
Tous ces points feront l'objet de développements dans
le cours de ce livre qui inclut aussi une
importante sélection de témoignages fournis
par les utilisateurs d'argent colloïdal. Ils offrent la preuve concrète de l'efficacité du
produit dans des cas les plus divers, y compris de graves
maladies déclarées "incurables" par la
médecine officielle, comme l'hépatite C.
Aussi merveilleux que puisse être un remède,
y compris l'argent colloïdal, il faut toutefois
se souvenir qu'en dernière analyse le vrai "guérisseur" c'est
en fait l'organisme lui-même, avec son
système immunitaire et son énergie vitale.
La véritable santé se construit patiemment
au moyen d'un mode de vie et d'un
régime alimentaire adéquats.
Il faut aussi se souvenir que, dans
notre monde moderne, de dangereuses toxines sont malheureusement
devenues omniprésentes et polluent
l'air, l'eau et les aliments que nous consommons ; il
est donc indispensable de minimiser leur absorption et de maximiser leur élimination.
En soutenant notre système
immunitaire, l'argent colloïdal participe également à cette
tâche essentielle.
____________
1 Pour une étude détaillée de cette ''crise'',
voir par exemple l'ouvrage de Jean-Paul Boyé, Vie
et mort des antibiotiques,
Librairie de Médicis, 2000.
2 Sciences et Avenir, octobre 2002.
3 Combating Antibiotic Resistance [Lutte contre la résistance
aux antibiotiques], 2001.
4 National Institute of Allergy and Infectious Diseases (NIAID)
[Institut national des allergies et des maladies infectieuses].
5 Centers for Disease Control [Centres pour le contrôle
des maladies].
6 Zhao G., Stevens S.E., Multiple Parameters
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